Retour sur Rush, un fantastique festival

“Hey Alex” s’est rendu pendant trois jours au festival Rush pour sa huitième édition qui fut haute en couleurs et en découverte, au large de Rouen, sur la presqu’île Rollet, du 24 au 26 mai. Rappelez-vous, on l’avait annoncé ici. Retour d’expérience.

Par Hugo Blin  - Mis à jour  

Retour sur Rush, un fantastique festival

Le festival Rush qui s’est déroulé du 24 au 26 mai 2019 brouille les codes. En nommant Chloé marraine du festival, les artistes qui l’accompagnaient dans la programmation avaient tous une patte de musique électronique à leur façon, avec divers instruments et style pour nous montrer LEUR électro, aux formes aussi diverses que folles, ou plus posées, comme Pantha du Prince

Il y avait aussi les déconcertants Snapped Ankles, qui, telles des créatures de la forêt, tapaient sur leurs instruments mais aussi sur un bâton produisant des sons, en invitant le public à jouer avec eux. La tête remplie de mousse d’arbre, les barbus écolos ont surpris le public, mais aussi Alex, par leur style post punk, tranchant avec leur look.

Car, normalement, le post-punk, c’est plutôt en mode année 80. Là, sur scène, on avait plutôt ce à quoi pourrait ressembler l’homme en 2150 quand il n’aura rien fait pour ses forêts et qu’il aura muté, contaminé par des champignons, se transformant en arbre. L’image est folle mais je vous rassure elle est à la mesure de ce qu’on avait devant nos yeux… Des fous atypiques, dans leur monde, mais bourrés de talent. Et si un jour, par mégarde, la terre venait à brûler sous un soleil vert, on se rappellera du set de Snapped Ankles.

Snapped Ankles et son fameux bâton musical

Tête d’affiche et ayant contribué à la construction du festival, Chloé était plusieurs fois programmée durant le week end, tantôt seule, tantôt en duo. Reine du festival, la femme de 43 ans a pris plaisir à se faire plaisir avec de l’électro tantôt dansant, tantôt progressif et lancinant comme en duo avec Vassilena Serafimova.

Delgrès

Quand on vous dit que chacun apportait sa patte pour montrer son électro, on ne vous ment pas. “Magnetic Ensemble” était aussi sur scène, et eux, leur truc, ce sont les sonorités africaines qui résonnent et qui essayent de réveiller chez nous l’instinct animal. Un jour chaton, le lendemain lion. Et Alex a même eu la chance de les avoir en interview, nous avons rencontré Antonin, qui joue de la batterie augmentée dans le groupe, retrouvez l’interview ici.

Un décor monumental

Ça, c’est pour la musique.. Mais à Rush, il faut aussi s’attarder sur le décor… Quel endroit ! Bord de scène en bord de Seine, installations monumentales nous plongeant, nous, les tout petits, dans le monde d’Alice avec ces fleurs géantes et ces cubes de bois. Pour qu’un festival soit considéré de qualité, c’est simple, il faut être plongé dans un monde pendant trois jours et verser sa petite larme à la fin. On vous rassure, c’est ce qui s’est passé…

En amoureux sur l’herbe, tout seul avec un bouquin, entre potes, la tête quelque peu embrumée, les festivaliers se sont aussi attribués les lieux.

Kelly Lee Owens pour le bonheur des yeux… et des oreilles

Rush, c’est un ailleurs, un autre monde, le meilleur ? Huxley n’est plus là pour nous confirmer cela… On y dormirait presque, à Rush, dommage qu’il n’y ait pas (encore ?) de camping, peut-être un jour. On verra si l’idée est déjà dans les cartons pour la dixième, en attendant, on a lancé l’idée, au moins. Tout un monde dans une ambiance festive… Néanmoins sous un ciel nuageux parfois… Le soleil n’aime apparemment pas l’électro… Mais c’est sûrement parce qu’il ne connaît pas la musique.

Définition de “Faire son Rush”

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