La nouvelle édition du Printemps de Bourges, on y était. À l’occasion de ce 42ème tour de piste unique, le festival a mis les petits plats dans les grands pour vous proposer le meilleur. Hey Alex était présent pour voir ça d’un peu plus près. Retour.
« Un Printemps inspiré et inspirant »
Alors que nous étions restés sur une salve de souvenirs euphoriques en 2017, le Printemps de Bourges a fait encore mieux en 2018. Jamais en panne de créativité et d’idées pour faire danser les festivaliers, l’événement souhaitait vous faire sourire jusqu’aux oreilles en cette 42ème édition. Et ce fût largement le cas, avec 80 000 entrées et une fréquentation globale de la ville de 250 000, le « PDB » a, une fois de plus, vu les choses en très grand. Pariant toujours sur une programmation festive jonglant entre têtes d’affiches et talents émergents, le festival a mis à l’honneur les jeunes pousses musicaux actuelles. S’il y a bien un genre artistique qui a connu son instant de gloire, c’est de loin le hip-hop avec la présence de Lomepal, Orelsan, Damso ou Caballero & Jeanjass, sans compter celle d’Eddy de Pretto, venu un an après sa victoire aux iNOUïS.
Posted by Le Printemps de Bourges on Monday, February 5, 2018
Pour rester dans un univers festif et miser sur la parité musicale, c’est notamment avec une soirée d’ouverture 100 % féminine, mélangeant les rythmes de Naya, Juliette Armanet ou Catherine Ringer et Véronique Sanson que le Printemps de Bourges a vraiment prouvé ce qu’il avait dans le ventre. Et oui, les femmes semblaient plus qu’à l’honneur en cette 42ème édition, notamment par le programme de rencontres, de débats et autres activités baptisé « Les Exclamations! » sur la thématique « FEMMES! » pour 2018.
Et on ne parle même pas des chiffres totalement hallucinants de ce nouveau tour de piste exquis. Avec plus de 150 artistes dans les salles, 140 concerts sur les scènes extérieures, près de 500 concerts sur le festival, 1200 interviews effectuées et une équipe de 1300 petites mains dans les starting-blocks, le PDB 2018 a fait très fort ! Et que serait le Printemps de Bourges sans ses mythiques prix annuels pour les iNOUïS ? En tout cas, ce ne sont pas l’Ordre du Périph, grand gagnant de cette nouvelle édition et Apollo Noir, gagnant du prix du Jury qui pourront dire le contraire. C’était beau, c’était fort et on a hâte d’être à l’année prochaine pour regoûter à ça.
