L’histoire des Rolling Stones, groupe mythique de rock britannique a débuté en 1962 mené par le guitariste Brian Jones et accompagné du pianiste Ian Stewart, le chanteur Mick Jagger et le guitariste Keith Richards, mais aussi (un peu plus tard) du bassiste Bill Wyman et du batteur Charlie Watts. L’origine du  nom du groupe provient d’un titre de Muddy Waters intitulé « Rollin’ Stone » qui inspirera notamment le groupe et son amour infini pour le blues.

Débuts du groupe :

Tout commence par l’amitié de longue date de Mick et de Keith en octobre 1960. S’étant quelque peu perdus de vue, les deux amis se retrouvent, un beau jour, sur le quai d’une gare où Mick présente quelques CD sur Mick et Dick Taylor qui appartiennent, à l’époque, au groupe Little Boy Blue & The Blue Boys. Mick propose alors à son ami Keith de le rejoindre dans le dit groupe : malheureusement le groupe au nom recherché ne possédera pas la carrière voulue. De son côté, Brian Jones décide d’emménager à Londres avec sa petite-amie à la suite d’un concert de la star du blues : Alexis Korner. C’est lors d’une annonce passée Jazz News (fin 1961) que Brian décide de faire parler de son groupe naissant en recherchant également des membres pour l’accompagner et prend la décision de nommé le dit groupe « Rollin’ Stones ». S’ensuivent des auditions pendant lesquelles Brian rencontre le pianiste Ian Stewart mais aussi Andry Wren, Geoff Bradford. Les premières formes des Rolling Stones apparaissent peu à peu. En avril 1962, le dit groupe monte sur scène aux côtés d’Alexis Korner (avec son groupe nommé le Blues Incorporated) pour ses premiers concerts. Le groupe de Brian se produira sous le nom de « Elmo Lewis » et impressionnera le public. C’est à ce moment que Brian rencontre Mick Jager, Keith Richards et Dick Taylor, alors membres du groupe d’Alexis Korner. Celui-ci proposera à Brian de prendre Mick Jagger comme chanteur pour remplacer Paul Pond. Ce dernier accepte à une seule condition : Dick et Keith viennent avec lui. C’est ainsi que Ian, Brian, Mick, Keith et Dick se lancent dans la folle aventure « Rollin’ Stones » en juin, qui deviendra par la suite « Rolling Stones ». L’aventure des rockeurs commencent doucement : en effet, les temps sont durs à l’époque car les Rolling Stones ne gagnent pas encore assez bien leur vie pour vivre correctement. En Juillet 1962, le groupe joue pour son premier concert au Marquee de Londres : Mick Avory les accompagnera à la batterie. C’est ce fameux soir que Keith lancera à Brian la célèbre phrase « Tu n’arriveras pas à 30 ans, pas vrai ? ». Dick Taylor décidera par la suite de quitter le groupe : les Rolling Stones sont donc à la recherche d’un nouveau bassiste. C’est en fin 1962 qu’un ami leur présente Bill Wyman (leader du groupe The Cliftons) qui deviendra le bassiste du groupe, mais aussi Charlie Watts qui devient le batteur officiel du groupe. La nouvelle formation des Rolling Stones prend peu à peu forme ce qui leur permettra de donner un premier concert au début de l’année 1963, mais peu de temps après Brian Jones est exclu du groupe par Andrew Loog Oldham. C’est mi-1963 que le groupe enregistre sa première démo composée de reprises de R’n’Bà l’IBC Studio de Londres (ils seront notamment aidés par l’ingénieur du son Glyn Johns). Le 21 avril 1963, date mythique pour l’histoire de l’industrie musicale : en effet, les Beattles rencontrent pour la première fois The Rolling Stones dans un club où ces derniers jouaient le soir-même. Peu de temps après, les Stones continueront de jouer au Ealing Club, au Crawdaddy (ouvert par Giorgio Gomelsky). L’audience s’étoffe peu à peu et la capacité des « petites salles » devient compliquée pour le groupe.

Les premiers retours des fans :

En avril 1963, Andrew Loog Oldham, alors publicitaire de 19 ans et grand fan des Beatles et de la musique bien faite, entre un jour au Crawdaddy où les Stones jouent régulièrement, il écoutera attentivement leurs morceaux avant de, très vite, leur proposer de devenir leur manager. C’est un premier pas vers le début d’une carrière réussie : en effet, peu de temps après, les Rolling Stones enregistrent leur premier single (Face A : une reprise de Chuck Berry intitulé « Come On »/ Face B : une reprise de Willie Dixon intitulée « I Want To Be Loved »). Les premiers résultats commencent à tomber et le groupe se place dans les charts britanniques. La même année, un second single fait son apparition (Face A : « I Wanna Be Your Man » by John Lennon et Paul MacCartney / Face B : « Stoned » une instrumentale). 1963, c’est aussi l’année de la première apparition télévisée dans l’émission « Thank Your Lucky » de Pete Murray. Mais il s’agit également de l’époque où Brian Jones commencent à manquer pas mal de concerts dû à des problèmes importants de santé et de nombreuses disputes entre le leader et les autres membres du groupe, puisque ce dernier reçoit un salaire plus important que ses « collègues » : cette fissure expliquera (en partie) l’exclusion de Jones en juin 1969. Peu à peu, la carrière des Stones se fait très importante, obligeant certains membres (Bill et Charlie notamment) à quitter leurs emplois. Fin 1963, la première composition de Keith et Mick intitulée « It Should Be You » voit le jour et est une véritable réussite et commence à démarquer les Stones des autres groupes, notamment des Beatles.

Concurrence avec les Beatles :

Tout est calculé par Andrew (le manager) pour faire des Rolling Stones, un groupe différent et cela passe notamment par des différences de looks fondamentales entre le groupe et les Beattles. Sachant qu’ils ont les mêmes influences musicales et sont ancrés profondément dans les charts, Andrew comprend rapidement que ces changements sont essentiels. A l’époque, la presse compare souvent les Beatles « aux bons garçons » et les Stones « aux mauvais ». Néanmois, cette « compétition » n’est que purement professionnelle puisque les deux groupes se côtoient dans le privé : en effet, Les Beatls, John Lenon et Paul McCartney offriront même le titre « I Wann Be Your Man » en 1964 pour lancer la carrière des Stones. La stratégie est réfléchie jusqu’au bout : par exemple, les deux groupes mythiques évitent de sortir leurs œuvres en même temps pour éviter la concurrence.

1965, l’année de l’envol :

L’année 1965 s’annonce sous les meilleurs auspices pour le groupe et cela passe notamment par le titre de compositeurs obtenus par Mick Jagger et Keith Richards avec le titre « As Tears Go By », puis « The Last Time » et enfin « (I Can’t Get No) Satisfaction » qui atteignent rapidement la première place des charts. Les compositions musicales  et rock n roll des musiciens continuent de tomber, notamment : « Get Off of My Cloud » et « 19th Nervous Breakdown ». Les Rolling Stones prennent rapidement le niveau que les Beatles leur ont imposé. Les Stones sont grinçants, sarcastiques voire même ironiques. 1965, c’est aussi l’année de leur premier chef-d’œuvre « Aftermath » et ses influences indiennes. Peu de temps après, un deuxième album apparaît « Between the Buttons » dont on se souvient du célèbre titre « Ryby Tuesday » ou encore « Let’s Spend the Night Toger » et « Connection ». L’année suivante sera consacrée à la fin d’une tournée et à un grand break, sachant qu’ils avaient fait plus de 250 concerts (qui tournés souvent à l’émeute et aux bagarres comme à Blackpool ou à La Haye) depuis leurs débuts, cette pause apparu comme largement méritée, surtout après leur cinquième tournée américaine et la huitième au Royaume-Uni.

1967, l’année de l’entre-deux :

les Stones se consacreront, en 1966, à leurs projets personnels et prennent des vacances amplement méritées, mettant l’euphorie de leur groupe un peu à côté. Les problèmes surviennent, début 1967, quand Mick et Keith sont arrêtés à Redlands pour possession de drogues : ils seront relaxés et éviteront de peu la prison. La presse s’empare du scandale, notamment The Times qui viendra à leur secours au travers d’un éditorial. Concernant Brian Jones, l’artiste enchaîne les problèmes avec la justice et sera arrêté à de nombreuses reprises entre 1967 et 1968, ce qui lui provoquera une lourde dépression nerveuse. Les tensions entre Brian et le groupe se succèdent provoquant une réelle rupture avec les Stones. De leurs côtés, les Stones continuent leur chemin et sortent le troisième album « Their Satanic Majesties Request » en décembre 1967. Celui-ci remportera un succès plutôt mitigé et son manque de tendances « blues », mais étonnera pour sa converture présentant une photo du groupe en « relief ». S’ensuivent deux titres à succès « She’s a Rainbow » et « 2000 Light Years from Home ».

1968, l’année du renouveau, 1969, celle du tournant :

Les Stones se doivent de rattraper l’échec de « Their Satanic Majesties » et de regagner le cœur de leurs nombreux fans, sachant en plus que la concurrence se fait de plus en plus rude avec l’apparition d’artistes comme Jimi Hendrix Experience ou encore les Doors. En 1968, chacun vaque à ses occupations : les Beatles s’occupent de leur « Album Blanc » et les Who de « Tommy », les Stones, eux, s’attaquent à leur single « Jumpin’ Jack Flash » puis à l’opus « Beggars Banquet », outil de rébellion contre l’ordre établi et à la qualité technique supérieure qualifiant les Stones de « greatest rock & roll band in the world ». C’est également l’année où Keith découvre une nouvelle façon de faire de la musique (l’open tuning) qui se ressentira dans les prochains sons du groupe. Brian Jones, alors leader des Rolling Stones, est exclu du groupe en juin 1969 par le manque de son implication dans le groupe, sa présence se fait notamment ressentir lors du film de Jean-Luc Godard « Sympathy for the Devil », le tout agrémenter de ses histoires judiciaires. Il sera remplacé par Mick Taylor et décédera noyé quelques semaines plus tard. La même année, le groupe signe son grand retour sur la scène avec une date gratuite à Hyde Park (le 5 juillet 1969) pour fêter l’entrée dans le crew de Mick Taylor, mais également pour faire un hommage à Brian décédé deux jours avant, avec un poème « Adonaïs » de Percy Bysshe Shelley. C’est également l’année où les compositions des Stones se sont plus épurées notamment dans les albums « Exile on Mai Street » et « Sticky Fingers ». Suite au concert à Hyde Park, une tournée américain est prévue pour les Stones avec plus de 23 dates, elle début en novembre 1969 : celle-ci sera notamment immortalité avec l’opus « Get Yer Ya-Ya’s Out ! ». Un autre album « Let It Bleed » fait son apparition fin 1969 et se veut plus violent que les précédents : on y retrouve des titres comme « Can’t Always Get What You Want ».

Affaire Altamont :

Après la déception de ne pas jouer au festival de Woodstock, les Stones donnent un concert gratuit fin 1969, mais difficile pour le groupe de trouver une salle au dernier moment, ce sera finalement au circuit d’Altamont que le groupe donnera une date unique. Mais peu à peu, le scénario idyllique se transforme en catastrophe : violentes bagarres (pendant la première partie des Hells Angels), un adolescent sera également poignardé (Meredith Hunter) par un des Hells Angels. Ce mini festival fera quatre morts et sèmera le trouble dans le mouvement hippie.

Honneur à Mick Taylor (1969-1974) :

Suite à la séparation des Beattles, les Stones sont largement mis en avant et prennent rapidement le titre de « plus grand groupe de rock’n’roll ». En 1971, un nouvel album intitulé « Sticky Fingers » fait son apparition, on se souvient notamment de la célèbre pochette fermeture-éclair réalisée par Andy Warhol. On y retrouve par exemple les morceaux « Brown Sugar » ou encore « Wild Hoses ». Mick Taylor apparaît comme un second souffle pour le groupe sur les routes d’une tournée d’adieu au Royaume-Uni. 1972, l’année d’un double opus baptisé « Exile On Main St. » où de nombreux invités y figurent (Bobby Keys notamment), on retiendra le célèbre « Happy » chanté par Keith Richards, mais le dit opus ne sera pas très bien accueilli par la critique. Une nouvelle tournée aux Etats-Unis est lancée, peu de temps après Altamont, elle est intitulée « STP : Stone Touring Party », on y retrouvera également un film de Robert Frank baptisé « Cocksucker Blues » dénonciateur de la drogue et des vices qui tournent autour du groupe. Peu à peu et après des années d’inspiration, c’est en 1973 que le groupe s’essouffle notamment avec les problèmes de drogues de Keith Richards qui sera qualifié de persona non grata dans l’Hexagone. Un album sort tout de même de ce nuage sombre, il est intitulé « Goat’s Head Soup » et a été enregistré en Jamaïque : on y retrouvera notamment le célèbre « Angie ». Peu de temps après et lors de la tournée promotionnelle de ce nouvel opus, un concert sera donné à Bruxelles. Les succès s’enchaînent à nouveau pour les Stones avec notamment l’album « It’s Only Rock ‘N Roll » en 1974, le premier produit sous le duo Jagger – Richards.

Les années sombres des Stones :

Alors au sommet de la célébrité, Mick Taylor décide de quitter le groupe peu de temps après la sortie du nouvel opus en décembre 1974, c’est Ron Wood (Faces) qui le remplacera. Ron se veut plus sex & rock’n’roll que son prédécesseur et semble mieux correspondre à l’esprit des Stones, avec également un retour au guitar weaving, pendant longtemps marque de fabrique des Stones. Ron sera pendant longtemps considéré comme le petit nouveau, comme il l’explique dans le livre Rolling Stones. Ron se veut salutaire pour le groupe notamment par sa résistance en studio mais également sur scène face aux errances de Keith Richards de plus en plus accro à l’héroïne. On se souvient notamment d’un concert en Allemagne (1976) où Keith complètement drogué s’était évanoui sur la scène de Francfort faisant des années 1970’s, une période sombre pour les Stones. Les médias s’empressent de le nommé comme étant « l’être humain le plus élégamment dévasté ». 1970’s correspond également à la période où de nouveaux styles musicaux apparaissent notamment le punk et le disco. Malgré cette nouvelle vague, les albums des Stones entre 1975-1981 parviennent toujours à la première place des ventes, notamment « Black and Blue » (1976) ou encore « Some Girls » (1978). Le groupe s’essaiera même au reggae avec le titre « Cherry O Baby » et au disco avec « Miss You ». Les dates de concerts s’enchaînent et les foules sont de plus en plus nombreuses : on se souvient notamment du pénis géant lors de la tournée 1975. Ils sont également les premiers à jouer dans des stades pouvant accueillir plus de 80 000 personnes.

Les années 80, la concurrence :

Keith Richards est arrêté en 1977 mettant l’avenir du groupe en péril et la présence du guitariste au sein des Stones. Il sera sauvé de ses 7 ans de prison normalement prévues. Peu à peu, Keith se défait de ses nombreuses addictions. Malgré son retour inespéré, les conflits se multiplient entre Keith et Mick notamment lors de l’enregistrement de « Emotional Rescue » en 1979, mais également lors de la sortie de « Dirty Work » en 1986. Keith et Mick ne se parlent quasiment plus et les tensions augmentent dans le groupe. Mick Jagger se lance dans une carrière en solo avec notamment un premier album intitulé « She’s the Boss » en 1985, puis « Primitive Cool » en 1987.  Keith de son côté, lance le groupe « X-Pensive Winos », Charlie Watts se lance dans l’aventure « Charlie Watts Orchestra » et Bill se lance dans la production via AIMS (Ambition, Idées, Motivation et Succès). Le trouble est encore de mise avec l’album « Dirty Work » (1986) où Bill et Charlie sont absents, même si de nombreux invités sont présents notamment Tom Waits ou encore Jimmy Cliff.

La résurrection :

Lors de l’intronisation du groupe au Rock & Roll Hall of Fame à Cleveland aux Etats-Unis, Mick et Keith s’évitent, ils seront même surnommés les « Glimmer Twins » mais décident quand même de faire un effort et de se revoir. Ils se retrouveront finalement à la Barbade en 1989 et s’envoleront notamment pour une tournée en Amérique du Nord avec 50 concerts au compteur autour d’un contrat avec CPI (Concert Production International). S’enchaîne par la suite plusieurs événements : notamment au Maroc pour l’enregistrement de « Continental Drift » pour l’album « Steel Wheels » qui sortira en août 1989. Les Stones s’affichent avec cet opus inédit comme à nouveau soudés. La tournée sera nommée « Steel Wheels », un retour pour le crew depuis 7 ans, elle sera notamment poursuivi en Europe et au Japon sous le nom de « Urban Jungle Tour ». Les grandes salles s’accumulent créant un véritable business autour des Stones. L’album « Stripped » sera enregistré à l’Olympia de Paris mais aussi à Amsterdam. Peu de temps après, Bill Wyman quittera le groupe en 1993 pour prendre sa retraite. Néanmoins il lance le top départ de l’aventure « Rhythm Kings » avec beaucoup de ses amis notamment Peter Frampton. C’est Darryl Jones qui remplacera Bill, même s’il ne sera jamais considéré comme faisant partie intégrante des Stones. En 1994 le nouvel album « Voodoo Lounge » fait son apparition marquant le retour définitif des Stones sur le devant de la scène, s’en suivra une nouvelle tournée. Puis en 1997, un opus inédit apparaît intitulé « Bridges to Babylon », l’occasion pour le groupe de se lancer dans une nouvelle tournée mondiale (plus d’un an sur les routes) : on se souvient notamment du clip de « Anybody Seen My Baby » qui mettait en scène Angelina Jolie.

L’heure du dernier album :

Leur dernier album connu à ce jour s’intitule « A Bigger Bang » et fête les 40 ans de carrière du groupe mythique. Ils repartent donc sur les routes de la tournée mondiale entre 2002 et 2003. Durant celle-ci, ils promouvoient surtout une compilation de titres inédits intitulée « Forty Licks ». Les petites salles seront également mises à l’honneur mais aussi l’Olympia de Paris, l’occasion du premier DVD des Rolling Stones baptisé « Four Flicks » qui les montrent en pleine performance. Ce nouvel opus apparaît très vite comme une résurrection pour le groupe, malheureusement le groupe est mal accueilli par une partie des fans. Leur dernière tournée se nomme « A Bigger Bang » et est lancée à Boston avec tour complet dans le monde entier, notamment au Stade de France de Paris en juillet 2006. Depuis la sortie de « Voodoo Lounge » (1994), les Stones ont passé plus de 7 ans sur scène. Ils sont très vite considérés comme des inventeurs de la musique populaire moderne aux côtés des Beats, Bob Dylan ou encore des Who. Ils continuent à attirer des foules toujours plus nombreuses et font partis d’événement grandioses, notamment du Super Bowl.

50 ans et tournées mondiales :

L’album « Exile on Main St. » (1972) est remasterisé en 2010, l’occasion pour le groupe d’annoncer dix nouveaux titres enregistrées à cette époque. En 2012, les Stones faites leurs cinquante ans de carrière, l’occasion pour le groupe de sortir un coffret best of de 3CD intitulé « GRRR ! » puis cinq concerts londoniens et new-yorkais seront donnés. En 2013, une nouvelle tournée à lieu avec neuf dates notamment en Amérique du Nord et au festival de Glastonbury, Mick Taylor fera d’ailleurs son apparition pour quelques morceaux. Les invités de marque sont nombreux à rejoindre les Stones sur scène, notamment : Lady Gaga, Katy Perry ou encore Aaron Neville. Début 2014, une nouvelle tournée fait son apparition « 14 on fire » qui fait également le tour du globe autour de 14 dates. Mi-2015, c’est une tournée américaine qui débute pour les Stones avec 16 dates, celle-ci est intitulée « Zip Code ». Début 2016, les Stones se produisent surtout dans les stades d’Amérique qui affichent rapidement « sold-out » autour d’une tournée baptisée « America Latina Olé ». Le 25 mars 2015, Rolling Stones donne un concert gratuit à Cuba, à la Havane et se présente comme le premier grand groupe de rock à se produire sur l’île. Et pour fêter leurs 50 ans de carrière le groupe annonce sur les réseaux sociaux l’arrivée imminente d’un nouvel album studio prévu pour le 2 décembre 2016 constitué uniquement de reprises. Celui-ci est baptisé « Blue & Lonesome » très vite qualifié comme étant l’un des 10 meilleurs albums de l’année.