Combo magique, le nouveau clip d’Iggy Pop est signé par Mac DeMarco

Suite à la sortie de son précédent album « Post Pop Depression » et à ses nombreuses dates de présentation au public, Iggy Pop s’était persuadé qu’il ne ressentait plus ce sentiment d’anxiété qui lui avait tant pesé tout au long de sa carrière. Par ailleurs, la fatigue physique se faisant sentir, il n’avait qu’un souhait : partir, tout quitter et être libre.

Iggy Pop is « Free »

« Free » est donc le titre du dix-huitième album solo de l’artiste, qui a rajouté que le fait de se sentir libre n’est qu’une sensation que l’on éprouve, et qu’il a passé toute sa vie à se persuader que la liberté, plus que l’amour ou le bonheur, était indispensable à sa vie. C’est la raison pour laquelle il a accueilli cet album avec bienveillance.

Pour le septuagénaire, mais non moins énergique rockeur, ce nouvel opus est arrivé alors qu’il n’avait qu’une seule envie, celle de tourner les talons et de partir loin de toute contrainte. Comme il le résume parfaitement, son objectif est atteint : « Free » lui a permis de le libérer de ses chaînes sans s’occuper du qu’en-dira-t-on et de lui éviter de suivre les règles un peu trop rigides imposées par notre société contemporaine.

« Sonali », premier titre extrait de l’album

Iggy Pop a choisi un musicien canadien atypique, Mac DeMarco, pour mettre en exergue « Sonali », superbe titre aux sonorités de jazz progressif. Mac DeMarco, souvent décrit comme un cow-boy solitaire à l’humour grinçant, a travaillé avec le producteur Dan Rubenstein pour réaliser un clip à l’univers décalé et hyper coloré, où l’on peut observer un homme lézard, tiré à quatre épingles, qui peine à se rendre à un rendez-vous avec sa fiancée lézard à cause des embouteillages aux heures de pointe.

L’homme lézard, déjà présent dans le clip « Nobody » de DeMarco, fait ici son grand retour. Les deux protagonistes mi-humains mi-reptiles du clip sont incarnés par Tommy Midnight et la magnifique Kiera McNally, qui n’est autre que la petite amie de Mac DeMarco. Ce morceau est un pur régal pour les yeux, mais aussi pour les oreilles, qui apprécieront sans conteste le jeu de trompette de Leron Thomas.